Bonjour, en mars 2020 à Paris nous venons d’être confinés. Pour moi, premiers symptômes qui pourraient être ceux du COVID. Je tente de témoigner auprès du numéro que la sécu a ouvert à l’époque, on me dit que on ne peut rien pour moi, je ne suis pas prioritaire pour rejoindre un programme de prise en charge, je suis trop vieille et je ne suis pas soignante. Perte de goût, des douleurs de dingue dans tout le corps. Je ne peux pas prendre de paracétamol je suis allergique, je ne peux rien prendre, je ne peux qu’attendre d’aller plus mal et espérer être prise en charge par les urgences. Ma sœur médecin, avec qui je parle au téléphone (elle vit en Bretagne), me conseille de prendre de l’Aspirine pour abaisser les douleurs, elle désobéit une première fois aux ordres de son ministère, je le prends et cela me fait beaucoup de bien. Elle m’envoie une ordonnance d’Azithromycine en pensant que mon inflammation est trop importante qu’il faut la stopper comme elle le ferait pour une grippe qui s’emballe. Mon mari va chercher l’antibiotique. Je fais une cure de 5 jours. Elle a désobéi une seconde fois. Je sors de la tempête virale, je suis guérie. Je pense que sans l’Aspirine et sans l’Azithromycine, il aurait été tout à fait possible que je perde la vie. Nous étions fin mars 2020. L’Azithromycine a été interdite par la suite. A l’époque, on avait déjà considéré l’expérience des médecins de terrain, leur connaissance et leur suivi individuel de leurs patients comme inintéressant voir dangereux. Cela sans études, sans analyse des protocoles suivis. Beaucoup de médecins ont suivi les conseils et les protocoles inappropriés de leur Ordre pour le Covid 19…malheureusement. Je remercie tous ceux qui ont continué à écouter leur expérience, leur empathie, leur professionnalisme, leur mission fondamentale et qui ont continué à soigner leurs patients au delà de la couverture de la crise par les considérations de l’OMS . Merci à tous ceux qui ont continué à soigner réellement avec les protocoles interdits, merci à toi ma sœur de m’avoir sauvée en désobéissant.