Cela ne date pas d’aujourd’hui qu’ existe un malaise dans le complexe inustrio-médico-hospitalier, pour paraphraser Freud
Il faut distinguer entre médecins de la doxa et résistants et c’est dans le 1° groupe que se rangent l’entièreté des personnes pour une seule rencontrée qui pourrait faire exception : le pédopsychiatre.
Ma mère a failli être tuée 2 fois par son médecin traitant et son psychiatre avec l’aide de la persistance obtuse de la famille, par omission et par imbécilité à l’encontre des faits et arguments raisonnables de professionnels nourris au ‘bon sens’
La 3° a été la bonne il y a 2 ans
Elle prenait du théralène et elle a été « tranquille » pendant 20 ans au moins
Ce médicament a été proscrit car non rentable pour l’industrie pharmaceutique et ses problèmes ont nécessité une médication lourde (elle en était à une prise d’une dizaine de médicaments prescrits par la psychiatre et la kiné a proposé de changer de médecin traitant car la kiné ne pouvait rien faire tant qu’elle était ‘assommée’)
Á la 2° séquence j’ai tout consigné et établi des rapports que j’ai envoyé à 5 médecins qui la suivaient dont 3 médecins traitants (à l’exception du psychiatre qui ne souhaitait pas recevoir mes données)
Ma mère présentait un syndrome sérotoninergique qui a disparu instantanément après sevrage suite à une hospitalisation en urgence à mon initiative et convocation d’un psychiatre en pédiatrie aux urgences qui a admis mon argumentation basée sur le constat que 3 médicaments entraient en interaction forte et faible, d’après une étudiante de dernière année en pharmacie
Il faut préciser que ni son psychiatre ni son médecin traitant n’avaient accepté mon argumentation fondée sur cet avis et c’est ce qui a entraîné ma décision de l’hospitaliser après avoir contacté le service des urgences la nuit et discuté avec un médecin
Je voulais savoir si on la garderait à l’hôpital pour qu’elle puisse être sevrée et le médecin m’en a assuré
Après 2 ou 3 mois de son retour d’hôpital, ma mère a ‘repris’ son médecin traitant et son psychiatre, qu’elle avait mis en stand by avec mon appui, après un épisode d’angoisse ce qui a entraîné mon retrait de la situation, étant le seul de la famille qui n’appuyait pas cette décision
sachant, comme je l’ai consigné et envoyé à sa gériatre, qu’elle allait droit dans le mur, ce que m’avait conseillé un psychologue indépendant puisqu’elle ne voulait pas saisir les mains tendues
J’ai écrit à son gériatre que « la laisser aller droit dans le mur » signifiait sa mort à brève échéance que je situais à quelques mois tout au plus
J’avais prédit à ma soeur que si elle entrait à l’hôpital en période Covid elle en sortirait les pieds devant car nous ne pourrions aller la soutenir – notamment moi qui suis thérapeute manuel – car elle souffrait de perturbations cervicales sévères par épisodes aigus au point qu’elle veuille mettre fin à ses jours
La nouvelle prescription a entraîné dans les 3 mois et un dimanche une chute du taux d’O2 à 50 % et elle a été hospitalisée ce même jour
Le samedi suivant 4 juillet elle voulait mourir et pourtant à chaque intervention de ma part elle avait repris pied en quelques jours et elle admis ce 06 juillet que je lui avait sauvé la vie 2 fois
Le dimanche 05.07 une infirmière a téléphoné à midi pour dire qu’elle devait prendre en compte la demande de ma mère de 85 ans et qu’elle injectait une substance potentiellement létale à une dose pouvant entraîner une mort prochaine
Le lundi 06.07, l’hôpital téléphone pour me communiquer que si la famille veut « recueillir son dernier souffle, c’est le moment » et la famille est présente à 9H
La suite vaut son pesant mais ça suffit pour comprendre l’étendue ahurissante systémique du problème
Elle est morte à midi trente
Jamais qui que ce soit d’impliqué n’a reconnu sa responsabilité et ne s’est excusé pour quelconque ‘oups’ reconnu
C’est une honte absolue et un manque total de conscience professionnelle mais c’est en même temps un cas d’école qui serait à mettre en les mains de la justice mais cela n’est même pas imaginable car la doxa se trouve en état de toute-puissance et le nombre de personnes impliquées rend la chose impensable
Mais cela ne dégage pas la responsabilité de ma mère qui a, malgré mes avertissements réitérés, répété les mêmes erreurs dans le sillage des conseils de personnes que j’estime profondément perturbées et pour lesquelles un seul doigt tapoté sur la tempe est bien insignifiant pour qualifier leurs comportements