Transplantée pas soignée

J’ai bénéficié d’une transplantation rénale en 2019. Mes néphrologues m’ont prévenue que si j’attrappais le covid et que je n’en mourrais pas, au mieux se serait la réanimation suivie de semaines de rééducation.

J’ai eu le covid (variant anglais) en mars 2021. Ma généraliste n’a pas voulu me recevoir et je n’ai pas pu avoir de consultation téléphonique. J’ai téléphoné à mon centre de transplantation pour savoir quelle était la conduite à tenir lorsqu’on était transplanté et donc considéré comme particulièrement vulnérable. La réponse a été « penez du Doliprane et si vous avez du mal à respirer, appelez le 15 ». Et c’est à ce moment là que j’ai perdu le reste de confiance que j’avais en ces médecins qui ne cherchaient même pas à soigner leur patients et s’en tenaient à des directives politiques.

Fort de ma courte formation en aromathérapie familiale d’il y a 20 ans, je me suis soignée avec deux huiles essentielles basiques que l’on trouve chez tous ceux qui se soignent avec l’aromato soit, Ravintsara et Tea tree plus de l’eau, beaucoup d’eau, jusqu’à quatre litres par jour car j’avais soif. Le quatrième jour, je travaillais dans mon jardin. En juillet 2021, ma sérologie affichait dix fois plus d’anticorps que les personnes vaccinées de mon entourage alors que j’ai un traitement immunosuppresseur important. En janvier 2022, mes anticorps ont fortement diminués (traitement immunosuppresseur oblige) tout en restant deux fois plus élevés que pour les personnes vaccinées de mon entourage.

En mars 2022, j’ai eu à nouveau le covid, je n’ai contacté aucun médecin et ne l’ai même jamais évoqué dans les consultation de suivi de greffe. Pas confiance. Et mes néphrologues s’en sont apperçus lors de ma dernière sérologie début juillet : mes anticorps sont remontés aussi hauts que l’année précédente. Comme la première fois, j’ai pris Ravintsara et Tea tree.

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